Une année de bonheur et de surprise!

Ça fait des mois que je n’écris plus parce que raconter notre nouvelle vie à 3 n’est pas opportun sur ce blog et parce que tout simplement le temps manque mais je vous lis toutes, toujours. Je suis heureuse d’apprendre de jolies nouvelles et je supporte toutes les autres du fond du coeur.

Aujourd’hui, rosine a 11 mois, c’est passé à une vitesse folle. Elle va fêter son premier noël et ça me remplit d’un bonheur sans faille. Le plus joli, le plus passionné, le plus scintillant.

Je suis chanceuse, très chanceuse d’être sa maman! Elle est rayonnante, elle est pleine de vie et d’amour, elle est drôle et coquine. Je n’aurais pas pu rêver mieux.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul… le destin, la vie ou que sais je a décidé de nous offrir un second bébé! Un choc, une panique d’abord puis une adorable surprise ensuite. Comment pourrais je ne pas être heureuse quand il a fallu presque 3 ans pour avoir rosine et quand je sais la difficulté et la souffrance pour beaucoup?

7 mois après la naissance de rosine, j’apprenais que j’étais enceinte d’un mois et demi. J’étais tellement obnubilée par rosine et le quotidien que j’ai mis de côté tous les symptômes, les niant je dirais presque volontairement parce que 2 bébés en 15 mois ce n’était juste pas concevable pour moi. Rosine ne faisait pas ses nuits, on était au bout du rouleau et on devait enchaîner! Ça nous a demandé un bon mois pour inverser la tendance panique pour enfin profiter du bonheur qui s’offrait à nous une seconde et dernière fois!!

Donc oui ce sera dur, oui on va en baver mais quelle chance j’ai que mon corps ait pu me donner un autre bébé aussi vite. Tout le monde m’avait dit de faire attention puisqu’apres une première grossesse on est généralement ultra fertile. Je n’y croyais pas parce que j’ai toujours une trompe en mousse… apparemment il faut quand même être prudent 😉.

Je suis donc enceinte de 5 mois et pour parfaire le tout j’attends un petit garçon bref que demander de plus ??

Mes cadeaux sont là…

Croyez y, croyez en vous, ne lâchez jamais vos rêves!

Je vous souhaite de magnifiques fêtes de fin d’année, de l’espoir, du courage, des concrétisations, du bonheur en barre!! 😘

☃️🌲❤

déjà 2 mois!

2 mois que je n’ai pas écrit, que je n’ai pas lu. Rosine occupe toutes mes journées, toutes mes pensées. Avoir la tête dans le guidon parce que tu fais un baby blues, que tu ne comprends pas ton bébé, que tu te trouves dans un tourbillon sans trouver la sortie. Être maman est un vrai métier, on tend toujours vers une certaine idée de la perfection, nous avons des principes et nous n’en dérogerons pas… blablabla. Tout se brise et nous faisons comme nous pouvons en essayant de laisser notre tête hors de l’eau. Le premier mois de Rosine a oscillé entre grands moments de bonheur, de doute, de peur et de pleurs.

Heureusement ce n’est qu’un passage, on doute toujours, on a toujours peur mais ça ne nous semble plus insurmontable, on reprend espoir et notre bébé nous offre ses premiers sourires. Le bonheur est là!

Rosine est un bébé un peu soucieux, qui n’aime pas dormir seule, qui aime être lovée dans les bras de ses parents, qui est en forte demande de tétouille, qui ne dort qu’avec un oeil fermé, l’autre ouvert pour surveiller que nous sommes toujours près d’elle. Les débuts ont été parfois douloureux mais elle progresse tous les jours un peu plus. Nous sommes passés des nuits dans nos bras, au cosy, au landau et maintenant dans le lit cododo. On essaye tous les jours un peu plus de faire de cette petite fille, une personne sereine, autonome (à son niveau et au mien). Encore une fois, nous ne sommes pas parfaits mais nous essayons ardemment. J’ai pleinement confiance en elle.

Depuis peu, les choses s’arrangent, la compréhension entre nous 2 est plus fluide, beaucoup moins court-circuité et j’aime ça. Je lui dis tous les jours, je suis fière d’elle, je suis fière des efforts qu’elle fait. Elle a encore beaucoup à m’apprendre sur la personne que je suis, sur la maman que je suis. J’ai hâte d’en découvrir plus mais pas trop vite quand même!

 

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Bon eh bien je suis toujours bien enceinte… trop à mon gout mais en l’occurence ce n’est pas moi qui décide mais elle et seulement elle!

Je m’étais préparée à accoucher avant terme puisque qu’à 6 mois de grossesse mon col se modifiait déjà. J’ai fait attention à moi, à elle pour qu’elle arrive dans les meilleures conditions mais jamais de la vie j’aurais imaginé aller à terme.

Je suis un peu désemparée face à ça puisque je suis un peu une contrôle girl concernant ma grossesse. J’ai toujours des craintes concernant sa santé, est ce qu’elle va bien? j’ai toujours peur que tout s’arrête brutalement même à 3 jours du terme. Cette angoisse ne m’a pas quittée pendant 9 mois et j’arrive à bout de ce que mes nerfs peuvent supporter.

J’oscille entre des humeurs neutres et des pleurs de ras le bol, d’angoisses…

Des choses pourraient se passer, je pourrais contracter régulièrement sans douleur comme pour me dire « c’est pour bientôt, ne t’affole pas » mais rien… je fais 2 monitos par semaine et il ne se passe rien, mon col est fermé et long bref je n’ai aucun signe qui me permet de dire que la fin est proche même si maintenant je ne vais plus avoir le choix. Il va falloir que j’accouche d’ici peu… Voilà ce qui est le plus dur, c’est que je n’ai pas de signe avant coureur et c’est long et épuisant.

Mon dernier rendez vous gynéco s’est déroulé lundi et mon déclenchement a donc été programmé au 23 janvier soit 3 jours après mon terme. Je prie pour que ça se déroule naturellement avant mais j’avoue ne pas avoir beaucoup d’espoir.  Ce n’est pas du tout ce que j’avais imaginé et ça me coute.  Je sais bien que ça se passe rarement comme on voudrait ou comme on l’aurait imaginé mais là on parle de mon enfant et j’ai peur. Elle a l’air de bien se porter, elle fait maintenant 3,6kg donc on table sur un 3,8kg pour la semaine prochaine…

Alors j’ai le temps de me poser mille questions forcément et je me demande si c’est moi qui bloque alors que je désire cet enfant depuis presque 3 ans… je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas nous rencontrer… des questions parfois dénuées de sens, j’en conviens, mais elles se posent quand même.

J’ai tellement envie de l’avoir dans mes bras et d’être rassurée. Au pire du pire J-6.

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Vendredi dernier écho de contrôle de bebechat. C’était théoriquement l’écho des 7 mois même si je les ai déjà dépassée, j’ai tout de même une écho toutes les 3 semaines, je ne vais donc pas faire la fine bouche.

Me voilà donc dans le cabinet de mon gyneco encore et toujours avec mon chaton. Les mesures de la tête, du ventre et du fémur sont prises et le gyneco me demande combien pesait bebechat il y a 3 semaines… 1750gr monsieur. Et là nous voyons s’afficher 2620gr… j’ai peur vraiment, si je vais au bout du bout ma fille fera 3500gr voire plus… les chiens ne font pas des chats il paraît (3600gr avec 2sa d’avance pour moi). Donc voilà ma fille va très bien, elle profite, elle se prépare, toujours dans la bonne position avec de moins en moins de place. Je le sens, ses mouvements sont moins francs mais bien plus visibles. J’ai l’impression que je vais éclater, qu’en position assise je manque d’air, d’espace c’est étrange. La preuve en image!!

Pendant ces 3 semaines passées, on a bien avancé quant aux achats, lit, commode à langer, siège auto… enfin la base quoi. Et on a donc commencé à organiser sa chambre. Il me reste encore de la deco à faire et à acheter mais je suis sur le bon chemin et je sais exactement ce que je veux, ça devrait le faire. Je voulais une chambre douce, où on se sent bien avec des coloris pastels poudrés et je suis pour le moment satisfaite de ce qu’on à réaliser.

On va s’atteler au mobil diy, à l’arche d’éveil diy, quelques cadres et étagères, un joli tapis tout doux et finaliser ma valise. J’ai hâte, tellement hâte !

Dernier trimestre : des changements, des surprises, des peurs… tour d’horizon !

Le dernier trimestre de grossesse réserve de petites surprises enfin la grossesse en entier est remplie de surprises cocasses, déroutantes mais qui au final deviennent la « norme » nouvelle norme dans notre vie de femme enceinte. J’ai un bidon énorme mais j’ai encore bien du mal à me rendre compte de ce qui va se passer dans moins de 7 semaines.

Les changements physiques :

– je ne fais plus la même pointure, j’ai ressorti toutes mes chaussures d’hiver… en vain. Mes pieds sont boudinés à souhait.

– aucune bague n’est permise. Mes mains sont devenues celles d’un mec du bâtiment.

– on parle des seins? Bien sûr plus gros, bien sûr un autre aspect, bien sûr des mamelons plus foncés, des veines apparentes, achat des soutiens gorges d’allaitement puisque dentelle, baleine et autres jolis artifices ne sont plus supportables… sexy attitude 0.

– un nombril (grosse fixette sur mon nombril) que je ne reconnais pas. J’espère juste qu’il ne va pas ressortir ça me fait flipper.

– ma peau… on m’avait promis un teint de dingue, une peau parfaite, lumineuse blablabla… ça n’a pas marché pour moi, elle est toujours aussi moche, mes cernes ont la même couleur que mes mamelons. #mensonge

– mon ventre était gérable jusque là… là je crois qu’il a pris une autre ampleur. Je me surprends à prendre des positions des femmes enceintes dans les films, une marche lente, des pieds un peu écartés et la main droite dans le dos… bah oui ça devient lourd tout ça.

– mes gencives sont en perdition. Inflammations, saignements… je ne perds pas encore mes dents c’est déjà ça.

Se mouvoir :

– devoir rouler sur le côté pour pouvoir se lever du lit.

– se baisser en posture sécurité (droite comme un bâton) parce que ton ventre devient un obstacle pour atteindre le sol. Et forcément tu deviens vraiment super maladroite pendant ta grossesse, tu fais tout tomber et tu te détestes à chaque fois que tu dois te baisser.

– passer ta vie chez le kine parce que tes nerfs de la fesse se pincent et que tu ne peux pas marcher 5 min, te tourner dans le lit sans avoir mal. Tu prends 40 ans dans les dents.

– ne plus pouvoir vivre et dormir sans coussin d’allaitement. Tu le trimballes, tu l’ajustes toute la nuit en fonction des positions prises bref c’est un ménage à 3 dans le lit conjugal.

– être essoufflée après 20 marches montées.

– pour la première fois de ta vie, tu ronfles et tu siffles et tu t’entend la nuit, insupportable.

La vie de bebechat :

– forcément plus on avance moins le bébé a de place pour faire sa petite vie. Ça signifie donc que tu distingues très clairement ses pieds dans tes côtes, que ses coups de tête vont directement sur ta vessie. Tu fais pipi 25 fois par jour.

– le moment où tu te détends, où tu sais que tu vas t’endormir et que tu pries pour éviter l’insomnie durant la nuit, c’est ce moment où bebechat choisit de t’embêter. Tu ne sais pas ce qu’il se passe à l’intérieur mais en tout cas ça a l’air bien fun. #tudormirasplustard

Moments flippette :

– réaliser ou pas que bientôt nous serons 3, et te demander si tu vas arriver à gérer ce petit être parce que bon tu n’y connais rien, c’est le premier et tu te poses mille questions sur la logistique, sur son bien-être, sur l’allaitement, sur tes achats, est ce que j’ai assez de bodies, de pyj et les turbulettes?, transat, pas transat? Ah et les tours de lit? Dangereux, nécessaires ? #langoisse

Bref ça fait parti du bonheur de devenir maman! Je les ai tellement rêvée ces moments que je préfère en rire. Effectivement c’est perturbant mais c’est pour le meilleur. Malgré tout, j’apprécie ce dernier trimestre, c’est plus concret, on touche au but et même si je ne réalise pas, j’ai hâte de la rencontrer, de lui dire que je vais faire mon maximum pour être une bonne maman et que je vais l’accompagner durant toutes les étapes de sa vie.

Péridurale or not péridurale ?

Il y a quelques années, du temps où ma vie n’était faite que de voyages, de rencontres, de vagabondages en tout genre et que surtout le désir d’enfants était loin, loin, loin, je trouvais que les discours des nanas qui voulaient souffrir pour accoucher étaient juste ahurissants. Pourquoi avait on fait des progrès pour ne plus souffrir et ne pas en profiter?

D’autant plus quand ton entourage proche ou non te raconte l’accouchement, forcément différemment vécu d’une femme à l’autre, toutes, avant même de dire que ce fut le plus beau jour de leur vie, te disent que oui ça fait très mal, que non on ne peut pas qualifier la douleur puisqu’il n’y aucun équivalent dans la vie quotidienne et qu’on devient, à ce moment là, une autre femme, bestiale. Hum pas ultra folichon quand même donc pour moi c’était clair je voulais évidemment la péridurale.

Mais voilà les choses changent, on évolue, notre parcours nous offre une nouvelle vision des choses et ce fut mon cas.

J’ai eu peur de ne jamais devenir maman, pendant 2 ans et demi je me suis dit que faire un enfant allait être médicalisé sans jamais être sûre du résultat. Alors après avoir été opérée, après avoir vécu une fausse couche (dans la douleur physique et psychologique) et m’être préparée à l’entrée dans le vif de la pma, j’avais envie, une fois enceinte naturellement de surcroît, de poursuivre dans ce côté nature. Bizarrement j’ai parlé à chaton de mon envie d’un accouchement naturel très rapidement. Mes préjugés se sont envolés, mes craintes de la douleur aussi. Je n’ai jamais eu peur de l’accouchement. Et je crois surtout que j’ai tellement désiré cet enfant, j’ai tellement eu peur de ne jamais la sentir dans mon ventre que j’ai besoin de ressentir, de sentir ce que ça fait, de le vivre intensément et donc d’essayer de me passer de la péridurale, d’accompagner mon bébé du mieux que je vais pouvoir jusqu’au bout. J’ai aussi de suite eu envie d’une salle d’accouchement nature où l’environnement est plus paisible, adapté et accueillant. Chose qui sera possible dans la clinique choisie.

Alors aujourd’hui, mes cours de préparation à l’accouchement ont commencé. Je prends conscience de toutes les étapes, de la difficulté aussi, des différentes phases qui vont accroître la douleur, du mental qui joue énormément et forcément d’une bonne préparation. Je ne peux pas me voiler la face, ça va être une épreuve mais pas une épreuve pour le pire, ce sera une épreuve pour le meilleure. Vais je oui ou non gérer ma douleur? Je suis déterminée bien évidemment mais cette question restera en suspens jusqu’à la naissance de ma fille.

Il faut aussi penser à toutes les autres éventualités, la césarienne, un accouchement aidé (par des instruments un peu barbares…) mais pour le moment je ne suis pas prête à y songer.

Je vais me lancer dans la lecture de la méthode Bonapace qui j’espère m’aidera à trouver les clés pour gérer ma douleur. Let’s try !! Mais non je suis pas folle!!

Un arrêt surprise…

Aujourd’hui on a vu bébéchat 🐱❤️! Elle va très bien, elle fait déjà sa petite coquine puisqu’elle avait décidé de mettre ses deux mains devant son visage! Je pense vraiment qu’on ne verra pas entièrement sa frimousse avant la naissance mais peu importe, la surprise sera d’autant plus belle.  Elle pèse donc aujourd’hui 1,3kg… toujours dans la courbe (haute la courbe) et je me prépare donc à faire un beau bébé si ça continue à ce rythme et surtout si j’arrive au terme puisque tout ne se passe pas comme je l’avais prévu.

C’est une histoire de col qui se transforme gentiment alors qu’il ne devrait absolument pas bouger à ce stade de la grossesse. Je contracte régulièrement depuis plusieurs semaines rien de bien méchant, une dizaine de fois par jour ce qui me semblait être dans la norme. Eh bien j’ai donc appris que la « norme » est différente pour chaque femme enceinte. 

Mon gyneco qui habituellement n’arrête pas les femmes facilement ne m’a pas donné le choix. Il faut que je me repose absolument. J’ai quand même pu négocier encore 3 jours de travail, mon patron étant parti quelques jours en famille je n’allais pas laisser l’hôtel livré à lui même. Mon dernier jour sera donc jeudi, un mois avant la date prévue.

Je vais essayer de rattraper mes insomnies, penser à moi, penser à elle beaucoup et m’organiser quelques travaux pratiques. Me voilà partie pour plus de 6 mois de congés!

Maussatitude

J’écrivais il y a quelques temps que la grossesse n’était pas mon « truc ».

Ça se confirme de jour en jour puisque je deviens maussade, sans saveur, sans envie ou l’envie de se retrancher, de devenir invisible, d’être seule. Existe t-il une dépression pré partum? Je n’ai pas encore fait la recherche. 

Les hormones sont sûrement la cause de ce mal être mais ça engendre des comportements, des questionnements qui deviennent pesants pour moi. Je ne comprends toujours pas comment je ne peux pas être épanouie durant cette période alors qu’elle est là, qu’elle me donne des coups, qu’elle vit en moi. Je ne trouve pas l’épanouissement et du coup je me demande si je l’aime assez, si je vais bien l’aimer ou si je me construis en tant que mauvaise mère… déjà. J’ai peur de l’être parce que je suis triste parce que je ne me réjouis pas… ce n’est quand même pas normal.

En même temps, où est la normalité ? Dans les livres qu’on lit depuis l’enfance ou les films que l’on regarde et qui vous décrivent la grossesse comme une révélation ou un bonheur sans limite? Ça ne doit pas être vendeur dans l’imaginaire des femmes que la grossesse ne soit rien de ce qu’on nous montre. Alors on a qu’une version du film, l’autre est muette et le mutisme se transpose automatiquement sur les femmes qui vivent cette autre version parce que ce n’est pas comme dans les films. C’est moche. 

Cet état impacte tout et tout le monde à commencer par mon couple. Nous si complices, je ne crois pas que nous le sommes désormais. Tout m’énerve, tout me frustre, rien ne me convient ou peu m’importe ça dépend de la journée. Alors je continue comme une automate à aller au travail, à sentir mon bébé bouger et à honorer tous mes rendez vous quotidiens sans goût.

Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Ça devait être le bonheur. Et je ne sais pas pourquoi ça ne l’est pas. La fatigue engendre la fatigue et les insomnies et les questionnements et le cercle vicieux s’installe. J’espère en sortir rapidement.

Tout n’est pas rose dans la grossesse même si jusqu’ici je n’ai pas eu à me plaindre, mis à part quelques maux, tout va bien, elle va bien. J’espère que l’écho de demain le confirmera une nouvelle fois mais j’ai confiance en elle. 

Découvrir la grossesse, 👍 ou 👎?

Des tonnes d’articles te vendent la grossesse comme 9 mois d’épanouissement intense, une révélation, un bonheur sans faille… mais peu sur l’envers du décor.

Alors oui bien sûr être enceinte « enfin » c’est juste génial, tout ce que tu espérais tant est en train d’arriver, tu le vis et c’est merveilleux mais doit on vraiment aimer être enceinte à tout prix?

Je crois que je n’aime pas trop ça pour plusieurs raisons. Alors le fait de ne pas investir ma grossesse y est certainement pour beaucoup, j’en ai bien conscience (même si ça va de mieux en mieux). J’ai vraiment beaucoup de mal avec le fait d’être « investie », que mon corps ne m’appartienne plus entièrement. Cette sensation est très étrange pour moi, je ne maîtrise pas ou plus mon corps. Il a toujours été de mémoire un problème pour moi, maigrir, re grossir, ne pas s’aimer, ne pas se trouver agréable au regard, se préoccuper du regard des autres, nourriture, trop de nourriture… un beau cafouillage mais malgré tout je maîtrisais quand j’avais envie de le faire. Et là… il se passe des choses dans ce corps absolument magiques mais perturbantes. Quand je vois bouger mon ventre je suis partagée entre un bonheur suprême de savoir ma fille en pleine forme et un regard interloqué voire horrifié suivant la fiesta qui se déroule à l’intérieur.  Des fois je refoule ce dernier sentiment parce que c’est pas bien, parce qu’on doit forcément être heureuse, bien dans ce corps parce que oui c’est la vie qui se joue en nous. Bref 9 mois je trouve ça ultra long. 6 mois aurait été bien suffisant à mon goût. Je suis persuadée que ce sont des hommes qui assis autour d’une table avec un verre de vin ont débattu du nombre de mois nécessaires à la « fabrication » d’un enfant. Au lieu de dire bon les gars je pense que 6 mois c’est bien et en plus à programmer c’est vite fait et l’autre qui lève la main et dis oh oh les gars je pense qu’il va falloir bien plus que ça parce que faut pas pousser bonbonne dans les orties elles peuvent bien faire 9 mois non? Bim vote à main levée, adopté !!

Au delà de tout ça, il se passe un phénomène que je découvre de jour en jour. Le regard des personnes sur les femmes enceintes. On passe presque inaperçues dans la vie de tous les jours et là subitement on attire les regards bienveillants et les comportements deviennent imprévisibles. Faire la queue à la boulangerie tranquillement, une petite dame se retourne, me sourit et avant même de me poser la question me met sa main sur mon ventre… donc mon ventre ne m’appartient plus non plus même de l’extérieur… je suis tellement stupéfaite à chaque fois que je ne sais pas quoi dire ou juste dire non. Perturbant bis.

Je passe les douleurs lombaires, les sciatiques, monter 3 marches et être essoufflée, avoir du mal à se lever, oublier que mon ventre a pris de l’ampleur et me cogner partout, ah oui et mettre 10 minutes à mettre ses chaussettes puis ses chaussures!!

Mais pour finir sur une note positive, même si mon corps n’est plus tout à fait le mien, je me trouve bien plus harmonieuse enceinte alors que les kilos en plus sont là. 

En somme la grossesse c’est beau, perturbant, inattendu mais ce n’est certainement pas qu’epanouissement, insouciance et j’en passe.

Je crois que la finalité va bien plus me passionner !! 🤰💕👶🏻

22 sa+3 écho morphologique

Je le redis à chaque fois mais le temps passe à une vitesse folle. Je me revois il n’y a pas si longtemps penser aux échéances des 3 mois puis des 5 mois, les 2 périodes les plus redoutées de la grossesse pour moi. Ça y est elles sont donc passées !

Je viens de sortir de mon rdv avec mon nouveau gynécologue. Oui je viens de changer en pleine grossesse. Mon ancienne gyneco a donc ouvert un nouveau cabinet bien trop éloigné de ma maison et elle a décidé de ne faire que de la gynécologie et aucunement de l’obstétrique. De plus la maternité où j’avais prévu d’accoucher ferme ce mois ci donc il fallait que je me réoriente. J’ai naturellement suivi les conseils de ma super copine sage femme que j’embrasse mille fois en passant. 

Me voilà donc à mon rdv avec chaton pour savoir si notre bébé chat va bien. Depuis plus d’une semaine je la sens tous les jours, plusieurs fois par jour et à quelques minutes de l’écho elle m’a donné des petits coups donc j’y allais sereine. Son cœur allait bien! Les mesures ont été prises, son petit cœur scruté, son cerveau analysé. On a vu ses petits petons, ses toutes petites mains trop jolies et son visage en 3D. Bon autant vous dire que c’est la plus belle surtout quand elle suce son pouce!! Je m’attendais à entendre « votre bébé pèse 500gr » mais j’ai eu le droit à un « votre bébé pèse 640gr » 😳 whaaaat?? Elle est en réalité à peine au dessus de la moyenne mais je pense que pour elle niveau prise de poids c’est plutôt une championne! Bref notre bébé chat va bien et maman chat est rassurée !!

On a adoré notre première entrevue avec monsieur gyneco. Il a été patient, bienveillant, à l’écoute et a répondu à toutes mes questions même les plus relous. Il réalise son suivi toutes les 3 semaines pour prévenir les anomalies et ça me va bien.

J’ai enfin entrepris de prendre un rdv avec une maison d’assistantes maternelles pour la garde de bébé chat. Et on va peut-être commencer doucement les achats! 

Aujourd’hui la vie est belle!!